Albi : en un combat douteux

Le scénario de la campagne des élections municipales albigeoises de mars prochain se précise. L'ancienne deuxième adjointe de Stéphanie Guiraud-Chaumeil et suppléante du député Philippe Folliot, Muriel Roques-Etienne (1), a reçu le feu vert de la commission nationale d'investiture de "La République en marche". Cette mesure est d'autant plus significative que l'actuelle maire d'Albi aurait pu - et devait sans doute - l'attendre pour elle-même.

Toujours est-il qu'une nouvelle étape se concrétise dans la lutte pour le sacro-saint mandat de première magistrate. Rien n'est cependant certain quant à l'issue de l'affrontement dont les prochains développements témoigneront de la détermination de l'une comme de l'autre. La solidarité de 2014 a cédé la place à un antagonisme dont on ne soupçonne peut-être pas les causes et les éventuelles conséquences précises.

Il reste à connaître la composition des listes candidates à la victoire. Et à envisager l'impact de celles dont on considère qu'elle ne peuvent accéder au stade suprême. Impact qui peut créer des surprises du fait de la division. C'est en tout cas la perspective souhaitée par le Rassemblement National dont les responsables n'ignorent pas les effets d'une "triangulaire", laquelle compense parfois l'incapacité à obtenir la majorité des suffrages...

Autre question qu'il convient de se poser : l'étiquette "République en Marche" constituera-t-elle dans 5 mois une sérieuse option pour un succès local ?

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(1) Elle avait annoncé la démission de sa fonction d'adjointe en décembre 2017.